Chaque année, le 10 juin marque la journée mondiale du bien-être, aussi connue sous le nom de Global Wellness Day. Cette initiative internationale vise à sensibiliser chacun à l’importance de prendre soin de soi – mentalement, physiquement et émotionnellement. Dans cette quête du mieux-être, le sport occupe une place centrale. Non seulement il façonne le corps, mais il est aussi un véritable outil thérapeutique, souvent sous-estimé.










Selon le Ministère des Sports, pratiquer une activité physique régulière permet de prévenir ou d’accompagner de nombreuses pathologies chroniques. Il s’agit notamment des maladies cardiovasculaires, du diabète, de certains cancers, de l’obésité, mais aussi de troubles psychiques et neurologiques. L’impact est tel que l’Organisation Mondiale de la Santé recommande 150 à 300 minutes par semaine d’endurance modérée (comme la marche rapide, le vélo ou la natation), complétées par deux séances de renforcement musculaire hebdomadaires.
Mais les bienfaits du sport vont bien au-delà de la prévention médicale. Sur le plan psychologique, l’activité physique agit comme un régulateur émotionnel naturel. Lorsqu’on bouge, le corps sécrète des endorphines, de la dopamine et de l’adrénaline, trois hormones puissantes qui réduisent le stress, améliorent l’humeur et favorisent un sommeil de meilleure qualité. Ces effets sont si notables que le sport est parfois prescrit comme traitement d’appoint dans les cas de dépression légère à modérée.
Les bienfaits cognitifs sont également reconnus. Une simple séance de sport peut améliorer la concentration, la mémoire et la clarté mentale. Bouger permet aussi de se reconnecter à soi, d’évacuer les tensions accumulées, et d’aborder la journée ou les défis avec plus de sérénité.
Le sport est également un facteur clé du bien-vieillir. Chez les seniors, il joue un rôle décisif pour maintenir l’autonomie, limiter les chutes et lutter contre l’isolement. En favorisant l’équilibre, la coordination et la masse musculaire, il participe à un vieillissement en bonne santé. Mais quel que soit l’âge, bouger permet de renforcer le lien social, notamment à travers la pratique en club, en association ou dans un cadre collectif. Ce lien social est essentiel pour le bien-être général.
Dans le monde professionnel, l’intégration de l’activité physique est de plus en plus encouragée. Étirements au bureau, pauses actives, réunions en marchant : tout mouvement compte. Le sport au travail réduit les troubles musculo-squelettiques, le stress, et améliore la concentration, la productivité et la cohésion d’équipe.
Pour pratiquer dans de bonnes conditions, le ministère recommande d’adopter quelques réflexes simples mais essentiels : bien s’échauffer, s’hydrater régulièrement, porter une tenue adaptée, éviter les efforts extrêmes en cas de fortes chaleurs ou de pollution, et respecter une phase de récupération. Un bilan médical est aussi conseillé pour les hommes de plus de 35 ans ou les femmes de plus de 45 ans qui reprennent une activité après un arrêt prolongé.
Finalement, cette journée mondiale du bien-être nous rappelle que le sport n’est pas qu’une question de performance ou d’apparence. C’est un acte de soin envers soi-même, un moyen accessible à tous de cultiver la santé, l’équilibre et la joie de vivre. Inutile de viser la perfection : l’important, c’est la régularité et le plaisir. Bouger un peu chaque jour, à son rythme, est déjà un grand pas vers un quotidien plus sain et plus heureux.