La Journée internationale des droits des femmes trouve son origine dans les manifestations de femmes au début du 20e siècle en Europe et aux États-Unis, réclamant l’égalité des droits, de meilleures conditions de travail et le droit de vote. Elle a été officialisée par les Nations unies en 1977.
Le 8 mars est une journée de rassemblements à travers le monde et l’occasion de faire un bilan sur la situation des femmes. Traditionnellement les groupes et associations de femmes militantes préparent des événements partout dans le monde pour fêter les victoires et les acquis, faire entendre leurs revendications, améliorer la situation des femmes.
Le code de l’éducation rappelle que la transmission de la valeur d’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, se fait dès l’école primaire. Cette politique publique est une condition nécessaire pour que, progressivement, les stéréotypes s’estompent et que d’autres modèles de comportement se construisent sans discrimination sexiste ni violence.









Dans le domaine du sport, cette journée met en avant les avancées, mais aussi les nombreux défis qui persistent en matière d’égalité. Si la présence féminine dans les compétitions internationales s’accroît et que certaines disciplines se féminisent progressivement, des écarts notables subsistent. La médiatisation du sport féminin reste encore en deçà de celle du sport masculin, les inégalités salariales sont flagrantes dans de nombreuses disciplines, et les femmes restent sous-représentées dans les instances dirigeantes des fédérations sportives.
De plus, les violences sexistes et sexuelles dans le sport sont une réalité préoccupante, nécessitant une mobilisation accrue pour assurer un environnement sûr aux athlètes et aux pratiquantes. Pourtant, grâce à l’engagement des militantes, des athlètes et des instances sportives, des progrès voient le jour. La reconnaissance des performances féminines, la lutte pour une meilleure équité des rémunérations et la promotion de la mixité dans toutes les sphères du sport témoignent d’une prise de conscience croissante.
Il est essentiel de réaffirmer l’importance de ces combats et de rappeler que le sport, en tant que vecteur d’émancipation et d’égalité, doit être un espace où chacune peut s’épanouir librement, sans discrimination ni violence.
En savoir plus ici : https://www.egalite-femmes-hommes.gouv.fr/8-mars-2025-journee-internationale-des-droits-des-femmes