Ce 17 juin, la journée internationale du surf célèbre par-delà les vagues une passion commune, une culture singulière et un engagement écologique essentiel envers nos océans. Installée depuis 2005, cette manifestation a pris une ampleur globale : en 2024, près de 200 événements organisés dans 29 pays incluaient initiations, nettoyages de plages, projections et actions de sensibilisation.
En France, la Fédération Française de Surf et les clubs affiliés invitent les pratiquants à se reconnecter à l’essence même de la glisse : équilibre, respect, simplicité, et harmonie avec la nature. Cette journée permet aussi de faire rayonner et d’encourager les valeurs fondamentales du surf : l’art de vivre avec l’océan, la solidarité communautaire, et l’éveil de consciences envers l’environnement marin.
Sous l’impulsion de la Surfrider Foundation, la date du 21 juin 2025 a été concrètement pensée comme un moment de célébration mais aussi d’action : outre les sessions de glisse, des initiatives de nettoyage de plages visent à engager la communauté pour la santé des littoraux . À travers ces gestes collectifs, chaque surfeur devient sentinelle de l’océan.
La pratique du surf incarne un discours universel : elle exige patience, adaptation, maîtrise de soi et connexion à un élément imprévisible. L’eau, le vent et la vague enseignent la résilience et l’humilité – des qualités que surfent également les passionnés français présents sur les scènes majeures, comme en témoignent les victoires en relais ou en longboard.
Par-delà la performance, cette dimension communautaire se manifeste aussi dans la promotion d’initiatives locales : nettoyage de spots, circuits de sensibilisation pour les jeunes, et événements festifs (ciné-débat, after-sessions). Ainsi, clubs, écoles et associations surf locales transforment la Journée internationale du surf en véritable mouvance citoyenne.
Enfin, la célébration met aussi en avant l’identité surf en France : depuis Lacanau – cité choisie par la Fédération européenne pour son engagement – jusqu’à Hossegor, véritable capitale européenne de la glisse, les territoires littoraux occupent une place centrale. Ces lieux incarnent une certaine idée du surf : sportive, solidaire, écoresponsable.
