Autre site, autre displine, autre résultat !

Alors que la France se prépare à accueillir les Jeux Paralympiques, le pays vient d’organiser un des évènements internationaux les plus important de cet été, le Handisport Open Paris 2024. Après un break mondial à l’occasion des Championnats du Monde de Para-Athletisme 2023, le HOP a fait son grand retour les 13 et 14 juin 2024 !

Le stade Charléty a accueilli pour cette 6ème édition plus de 400 athlètes nationaux et internationaux issus de 51 pays. Assister aux exploits de ces élites mondiales fût l’occasion de découvrir, redécouvrir et mettre en lumière une des disciplines phares d’handisport : l’athlétisme.

Marie NGOUSSOU-NGOUYI, athlète de l’ECO-CJF Athlétisme, qui fêtera ses 16 ans cette année, a participé à ce grand événement et même plus, elle a créé l’exploit dans la catégorie T46 ! En effet, elle a réussi à se qualifier pour les Jeux paralympiques de Paris, sur 200 mètres, grâce à son chrono de 26 »15, lors du Handisport Open Paris, au stade Charléty. Exploit car elle avait plutot l’habitude de se présenter sur le 60m, le 100m et le saut en longueur.

MARIE RECOMPENSEE 

Et oui, ce n’est pas un visage inconnu pour le CDOS du LOIRET, car nous avions eu le plaisir de la recevoir et de la récompenser le 20 décembre 2023, dans ce magnifique écrin du Château de Chamerolles, afin de lui remettre son trophées de la Jeunesse 2023.

Nous annoncions que ces pépites de la jeunesse sportive Loirétaine pouvaient devenir des diamants lors des prochaines olympiades, avec des espoirs pour Los Angeles 2028. C’était sans compter sur l’exploit de Marie, qui se sélectionne pour les Paralympiques de Paris 2024. 

Alors Marie, rendez-vous est déjà donné pour la cérémonie des trophées de la Jeunesse 2024 ! Nous espérons pour Toi, que tu puisses venir à ce gala dédié aux jeunes sportif·ves du Loiret, avec une belle médaille autour du cou. 

CLASSIFICATIONS

Parmi tous les sports paralympiques, l’athlétisme est celui qui compte le plus grand nombre de classes et ceci est lié à la multiplicité des épreuves (sauts, Course et lancers) et des profils ou familles de handicaps pouvant pratiquer.
Les classes sont toujours constituées d’une lettre et d’un premier chiffre

La lettre correspond au type d’épreuve :

  • T pour « Track » = « piste » qui correspond aux courses ou aux sauts
  • F pour « Field » = « champ » qui correspond aux lancers

Le premier chiffre est la dizaine qui correspond à la famille de handicap :

»»     10 = déficiences visuelles
»»     20 =déficiences intellectuelles
»»     30 = déficiences d’origine cérébrale
»»     40 = amputations ou assimilés
»»     50 = déficiences motrices suite à atteinte de la moëlle épinière ou assimilées

Il s’agit donc de handicaps physiques (classes 30, 40 et 50), de handicap sensoriel (classes 10) et de handicap intellectuel (classe 20).

Ex : T20 correspond aux Course destinées aux déficients intellectuels.

Le second chiffre correspond le plus souvent à la gravité de l’atteinte et est inversement proportionnel à celle-ci.
Il y en a plus ou moins en fonction des familles de handicap.

 

Si l’on reprend, la classification de Marie NGOUSSOU-NGOUYI en catégorie T46, elle pratique donc des activités de « Piste » (course ou saut), avec un handicap qui atteint les membres supérieurs. 

HANDICAP MINIMUM

»    atteinte totale d’un membre supérieur
»    absence de l’ avant-bras
»    absence des deux avant-bras
»    absence d’un membre supérieur

Classification des T46-47

INCIDENCES SUR LA PRATIQUE
Lancer : l’absence ou le handicap important du bras diminue la capacité à accélérer le haut du corps et à fixer la ligne d’épaule en fin de geste, ce qui contraint la puissance du mouvement.