Chaque 12 août, la journée internationale de la jeunesse nous invite à écouter, valoriser et soutenir les nouvelles générations. Au-delà des discours, c’est une opportunité de regarder concrètement comment la jeunesse façonne le monde d’aujourd’hui. Et s’il y a bien un terrain où cela se manifeste avec force, c’est celui du sport.

Dans les stades, les gymnases, les rues, les clubs ou les parcs, les jeunes bougent, testent leurs limites, apprennent à coopérer, tombent, se relèvent, s’engagent. Le sport n’est pas qu’un moyen de se défouler : c’est un véritable cadre de construction personnelle. Il enseigne la rigueur, le respect des règles, la solidarité, mais aussi la gestion de l’échec et la patience face à l’effort. Autant de compétences précieuses pour la vie sociale et professionnelle.

Mais le sport est aussi un formidable levier d’inclusion. Dans certains quartiers, il reste l’un des rares espaces accessibles, structurés, où les jeunes peuvent se rassembler, être encadrés et valorisés. Il offre un repère, un rythme, un sens. Il peut redonner confiance à ceux qui doutent, créer des liens là où il y a parfois de l’isolement. Dans un monde marqué par l’instabilité, le sport peut être un point d’ancrage pour les plus fragiles.

De plus en plus, les jeunes ne sont pas de simples pratiquants : ils deviennent aussi acteurs de leur environnement sportif. Bénévoles, éducateurs en formation, porteurs de projets dans leurs clubs ou dans leurs collectivités, ils s’investissent pour les autres, transmettent, innovent. Leur engagement dépasse la performance : il devient citoyen, solidaire, durable.

C’est pourquoi cette journée ne devrait pas seulement être symbolique. Elle doit encourager les institutions, les fédérations, les collectivités à continuer de créer des espaces où la jeunesse peut s’exprimer et évoluer par le sport. Offrir un cadre, c’est ouvrir des perspectives. Soutenir une initiative locale, c’est parfois changer une trajectoire. Former un jeune encadrant, c’est transmettre une responsabilité.

En cette journée, rendons visibles celles et ceux qui s’élèvent par l’effort collectif, l’engagement, le jeu. Et surtout, posons-nous cette question simple : comment, demain, continuer à donner à chaque jeune l’opportunité de trouver sa place… sur le terrain comme dans la société ?