Chaque 29 octobre, la Journée mondiale de l’AVC est l’occasion de ce mobiliser pour : informer, prévenir et sauver des vies en rappelant que l’AVC — accident vasculaire cérébral — constitue l’une des principales causes de mortalité dans le monde, la première cause de handicap acquis chez l’adulte et la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer.
En France, on estime qu’un AVC survient toutes les 4 minutes, touchant aussi bien les femmes que les hommes, parfois même les jeunes adultes.
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- 130 000 hospitalisations en France soit 1 AVC toutes les 4 minutes.
- 500 000 personnes souffrent aujourd’hui de séquelles d’AVC
- 25% des AVC surviennent avant 65 ans
⏱️ Chaque minute compte
Lorsqu’un AVC survient, le temps est un facteur vital. Plus la prise en charge médicale est rapide, plus les chances de récupération sont élevées.
C’est pourquoi les spécialistes insistent sur le réflexe VITE (FAST en anglais : Face, Arm, Speech, Time)
V pour visage : est-il affaissé, paralysé ? La personne parvient-elle à sourire ? c’est un signe.
I pour incapacité : On demande à la personne de lever les deux bras. Si elle n’y parvient pas, ou rencontre des difficulté pour le faire correctement, c’est un signe.
T pour trouble de la parole : Demandez à la personne de dire une phrase simple. Si elle a des difficultés à parler, c’est un signe.
E pour extrême urgence : Si vous constatez ces signes chez une personne, il faut appeler les urgences sans tarder. appeler le 15 (ou 112) immédiatement !
Facteurs de risques et prévention de l’AVC
Il existe des facteurs de risques intrinsèques sur lesquels il n’est pas possible d’agir. En revanche il est important de les connaître pour être attentif aux signes d’alerte :
L’âge : le risque augmente après 50 ans chez l’homme et après 60 ans chez la femme.
Les antécédents familiaux : présence d’un AVC avant 45 ans chez l’un des proches (pères, mères, fratrie), maladie cardiovasculaire (infarctus du myocarde ou mort subite) avant 55 ans du père ou du frère, avant 65 de la mère ou de la sœur.
Chacun peut toutefois agir sur d’autres facteurs de risques par des moyens de prévention et de surveillance :
Le diabète : un diabète bien contrôlé limitera l’endommagement des parois des artères.
La tension artérielle : surveiller l’hypertension et adopter une alimentation pauvre en sel améliore la tension et donc limite le risque d’hémorragie cérébrale.
La fibrillation auriculaire (battements rapide des oreillettes du cœur) est un facteur qu’il est possible de traiter en suivant correctement le traitement et les conseils du médecin.
Le tabagisme : diminuer et surtout arrêter de fumer. Les bénéfices sont considérables : normalisation du rythme cardiaque, diminution du risque de rétrécissement des artères.
L’hypercholestérolémie : maîtriser son taux de cholestérol limite l’accumulation de dépôts graisseux sur les parois des artères, le sang circule correctement.
L’obésité et le surpoids : être attentif à maintenir son poids évite le stockage des graisses dans l’organisme et donc le risque de boucher les artères et de provoquer un AVC.
🏃♂️ Faire du sport après un AVC : un atout pour récupérer
Reprendre une activité physique après un accident vasculaire cérébral est fortement recommandé. Elle aide à retrouver de la mobilité et de la force, elle améliorer les fonctions cognitives et l’équilibre, réduit le risque de récidive et renforce le moral et la qualité de vie.
La reprise doit bien sur être encadrée par des professionnels de santé, l’avis médical est obligatoire, c’est après consultation du neurologue, du cardiologue ou du médecin du sport que seront évalués les capacités du patient et qu’n programme adapté et progressif sera prescrit.
il faut commencer doucement, avec un kinésithérapeute ou un enseignant en activité physique adaptée avec des activités comme la marche, randonnée douce, le vélo d’intérieur ou électrique, natation / aquagym, yoga, pilates, tai-chi (équilibre + respiration), renforcement musculaire léger, des séances d’équilibre et de coordination.
La fréquence idéale des séances étant de 3 à 5 fois par semaine et d’une duée de 20 à 45 minutes selon les capacités.
La reprise d’activités physiques adaptées régulières vise à stimuler la neuroplasticité du cerveau, améliorer l’autonomie du patient dans les gestes du quotidien, lui redonner confiance dans ses mouvements.
Pour aller plus loin :
→ → Fiche pratique de la Haute Autorité de Santé « Accident vasculaire cérébral – L’activité physique pour votre santé »
→ Panorama des principales publications de la Haute Autorité de Santé sur l’Accident Vasculaire Cérébral (AVC)
→ MédicoSport Santé trouvez un sport adapté à votre pathologie