Le 25 mai, la journée mondiale de la thyroïde met en avant une glande essentielle à notre équilibre. Située à la base du cou, la thyroïde régule de nombreuses fonctions : métabolisme, rythme cardiaque, température corporelle, poids, énergie, sommeil, mais aussi concentration et humeur. Pourtant, ses dérèglements passent souvent inaperçus, tant les symptômes peuvent être discrets ou attribués à d’autres causes.

Les troubles thyroïdiens, comme l’hypothyroïdie ou l’hyperthyroïdie, concernent des millions de personnes. Fatigue inexpliquée, prise ou perte de poids, troubles du sommeil, palpitations ou frilosité sont autant de signaux à ne pas négliger. Un diagnostic précoce permet une meilleure prise en charge, souvent via un traitement hormonal adapté.

Au-delà du suivi médical, de nouvelles approches viennent renforcer la qualité de vie des personnes concernées. C’est notamment le cas de l’activité physique, lorsqu’elle est pratiquée de façon adaptée. Le dispositif Médicosport-Santé, piloté par le CNOSF, recense les sports et intensités recommandés en fonction de nombreuses pathologies, dont celles liées à la thyroïde.

Loin d’être un risque, le mouvement peut devenir un véritable soutien. L’activité physique régulière aide à maintenir une bonne condition générale, à mieux gérer le stress, à préserver la masse musculaire et à stabiliser le poids. Elle agit aussi sur la qualité du sommeil et l’humeur – deux domaines fréquemment affectés par les troubles thyroïdiens.

Enfin, l’essentiel est d’écouter son corps et d’adapter son activité. Des disciplines douces comme la marche, le yoga, la natation ou le vélo en terrain plat sont souvent très bien tolérées. En revanche, certaines formes d’exercice plus intenses peuvent être contre-indiquées en phase aiguë, en particulier en cas d’hyperthyroïdie mal équilibrée. C’est pourquoi il est recommandé de demander conseil à son médecin, voire de se faire accompagner par un professionnel formé à l’activité physique adaptée.