Chaque premier mardi de mai, la journée mondiale de l’asthme rappelle que derrière chaque respiration se cache parfois un combat silencieux. Ce trouble respiratoire chronique touche plus de 4 millions de personnes en France, dont de nombreux enfants et adolescents. C’est l’une des premières causes d’absentéisme scolaire et d’arrêt d’activité professionnelle. Mais si l’asthme est invisible, il n’est pas invincible.

Vivre avec l’asthme, c’est apprendre à gérer ses efforts, à lire son corps, à anticiper les déclencheurs. Poussières, pollens, stress, effort physique intense… Le souffle peut manquer à tout moment. Et pourtant, les personnes asthmatiques poursuivent leur vie, souvent sans rien montrer. Cette journée mondiale est l’occasion de leur donner la parole, de briser les idées reçues, et d’informer le grand public.

Contrairement aux clichés, le sport n’est pas interdit aux asthmatiques. Au contraire. Avec un accompagnement médical adapté, une activité physique régulière peut renforcer la capacité respiratoire, réduire les crises et améliorer la qualité de vie. Des disciplines comme la natation, le yoga, la marche rapide, ou encore les sports collectifs à intensité modérée sont recommandés.

À Orléans, Montargis et Gien, des structures de prévention, comme les maisons sport-santé ou les réseaux de santé respiratoire, organisent régulièrement des ateliers pour apprendre à utiliser correctement un inhalateur, comprendre son asthme, et repérer les signaux d’alerte.

Pour conclure l’asthme ne doit plus être un frein. Grâce aux progrès de la médecine, à la mobilisation des territoires, et à la reconnaissance des bienfaits du sport dans la prise en charge des maladies chroniques, les personnes asthmatiques peuvent vivre pleinement.