Sur proposition du Premier ministre, le président de la République a nommé monsieur Gil Avérous, ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative.

Nommé ministre des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative le 21 septembre 2024 par le Premier ministre Michel Barnier, Gil Avérous (51 ans) a fait ses premiers pas en politique en 1995 en devenant conseiller municipal puis adjoint au maire de Les Bordes (36). Élu maire de la commune de Fontguenand (36) en 2008, il deviendra ensuite maire de Châteauroux (36) en 2014 et président de la communauté d’Agglomérations Châteauroux Métropole. Il sera réélu en 2020 et contribuera notamment à l’accueil des épreuves olympiques et paralympiques de tir au Centre national de tir sportif (CNTS) de Châteauroux. Titulaire d’une maitrise de Management des collectivités territoriales de l’université d’Orléans, le natif d’Issoudun est également Vice-président du Département de l’Indre, Président de l’association Villes de France ou encore membre du bureau de l’association des Maires de France. Homme de conviction et de consensus, engagé sur son territoire, Gil Avérous a obtenu le grade de chevalier de la Légion d’Honneur en 2021.

Cérémonie de passation de pouvoirs entre Amélie Oudéa-Castéra, Sarah El Haïry et Gil Avérous :

Source : www.sports.gouv.fr

Au terme de la passation de pouvoirs entre ancienne et nouveau ministre des Sports ce lundi, Amélie Oudéa-Castéra a défendu son bilan, tandis que son successeur, le Castelroussin Gil Avérous a indiqué ses priorités.

Celle qui restera comme la ministre des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 a profité de ce protocole républicain, où une administration se substitue à l’autre, pour défendre son bilan. Amélie Oudéa-Castéra a ainsi égrené pêle-mêle la finale chaotique de la Ligue des champions de football à Saint-Denis, quelques jours à peine après sa prise de fonction. D’autres dossiers épineux ont marqué les deux ans et demi de son administration (dont 28 jours à l’Éducation nationale), notamment la délicate gestion de la situation des présidents des fédérations françaises de rugby ou de football, Bernard Laporte condamné (avec sursis pour corruption) et Noël Le Graët, mis en cause pour harcèlement sexuel, autant de dossiers délicats pour lesquels Gil Avérous a tiré un coup de chapeau à l’ancienne ministre. Mais le plus important des dossiers reste de réussir l’après JO.

Amélie Oudéa-Castera a d’ailleurs laissé sur le bureau de son successeur ce projet de loi « Héritage des Jeux » qui vise à transformer en profondeur la gouvernance du monde du sport, suivant en partie les recommandations d’un rapport commandé à Stéphane Diagana, l’ancien athlète, et Marie-Georges Buffet, l’ancienne ministre de Sports de Lionel Jospin. Ce projet prévoit aussi d’accroitre encore la pratique du sport à tous les âges, notamment à l’école, accélérant encore une dynamique enclenchée avant les JO. « J’ai remis en main propre une première maquette [du projet] le ministre verra bien sûr avec le Premier ministre. Engagement tenu. Je voulais tirer à la fois les leçons de ces deux années et demie, et puis d’avoir aussi des chapitres pour ce projet de loi sur le développement du sport pour tous, dans tous les territoires, y compris pour les personnes en situation de handicap, et continuer vraiment à porter très haut l’élan des jeunes.« 

La promotion de l’activité physique reste en effet une des grandes causes nationales 2024 décidée par le président Macron. Un succès incontestable de la ministre sortante, qui a permis d’enraciner l’idée de l’exercice comme premier médicament. Un succès confirmé par le médecin cathodique Michel Cymes, très actif sur le sujet et une des priorités affichée par le tout nouveau ministre, Gil Avérous.

L’héritage des JO, le maintien du haut niveau et le sport pour tous apparaissent comme des priorités. Il s’agit toujours d’élargir autant que possible le sport pour tous, tout en maintenant un degré d’excellence pour le haut niveau français, dont on a bien mesuré on quelle point elle était pourvoyeuse de médaille, au terme d’un investissement à long terme pour les pouvoirs publics. Surfer sur les JO et les paralympiques implique aussi de préparer le terrain pour près de deux millions de nouveaux licenciés sont attendus en cette rentrée. Gil Avérous qui se présente comme un connaisseur des territoires, ne cache pas que ce sont justement les collectivités locales qui devront accompagner ces jeunes, et qu’il faudra donc former les encadrants. On comprend alors que les collectivités locales notamment les villes seront alors aux avant postes, dans un contexte budgétaire évidement contraint.

Un profil de poste qui peut matcher avec celui du nouveau ministre « C’est un avantage pour moi. J’ai cette habitude de travailler des dossiers compliqués, généralistes, où il y a toujours beaucoup d’interlocuteurs. Je crois que j’ai été choisie pour cela. En fait, c’est pour ma capacité à maîtriser rapidement des dossiers complexes et à pouvoir trouver des solutions et résoudre des problèmes. On va avoir besoin d’une politique de jeunesse importante. » Ce sport pour tous est aussi envisagé comme un facteur d’inclusion, et donc les structures sportives doivent être disponibles partout. « On va peut être être moins focus sur le sport et plus sur la jeunesse dans les semaines qui viennent. Parce que tout simplement, il ne faut pas oublier ce qui s’est passé à l’été 2023, c’est à dire avec les émeutes qu’on a connues dans les villes, mais pas que les grandes villes d’ailleurs. Les causes de ces émeutes dans lesquelles les jeunes étaient très fortement représentées, ne sont pas encore totalement éradiquées aujourd’hui. Donc on a aussi ces sujets là à avoir en tête ».

Source : www.francebleu.fr

Le nouveau ministre a décliné « sa vision globale du sport »  « avec plusieurs axes prioritaires »

« Une grande ambition nationale du sport décentralisé », « le sport pour tous sur les territoires ». « faire du sport une activé accessible à tous »

« Je serai attentif à développer les politiques de sport santé, à lutter contre la sédentarité ».

– « la haute performance un moteur pour l’excellence française, notre objectif renforcer le soutien à la haute performance, renforcer la formation, … « 

– « Evénementiel sportif une vitrine internationale, notre ambition, renforcer cette dynamique »

– « renforcer le lien social, l’inclusion par le sport »

– « mise en place des actions renforcées pour garantir toute forme de violence »

– « l’éthique au coeur de notre action »

– « affirmation du principe de laïcité »