L’International Testing Agency, chargée du programme antidopage pendant la compétition, a livré ses premières données jeudi 19 septembre.
Plus d’un mois après les JO de Paris, l’International Testing Agency (ITA), chargée du programme antidopage pendant la compétition, a livré ce jeudi ses premières données. Ainsi, 6.130 échantillons (urine, sang, sang séché) ont été prélevés émanant de 4.770 contrôles sur 4.150 athlètes, détaille l’agence. Près de 39 % des sportifs ont donc été contrôlés, soit » la plus grande proportion » de l’histoire des Jeux.
L’ITA a procédé à des contrôles ciblés dont « près de deux tiers » se sont déroulés au cours de la compétition proprement dite, et le reste en dehors (au village olympique par exemple). Parmi les pays les plus testés, figurent les Etats-Unis, la France, la Chine, l’Australie et la Grande-Bretagne. Au final, cinq cas positifs ont été détectés à ce stade, sans que l’agence n’en dise plus pour le moment.
9.000 athlètes testés au moins une fois ces derniers mois
Un programme de contrôles plusieurs semaines avant les JO, période très à risque, avait également été mené, qui fait qu’environ 90 % des quelque 10.000 participants aux Jeux de Paris ont été testés au moins une fois, a précisé l’ITA. Au cours de cette période, une quarantaine de violations des règles antidopage ont été enregistrées.
Créée en 2018 et financée en partie par le Comité international olympique (CIO), l’ITA, planifie, organise et gère les résultats des contrôles antidopage pendant les Jeux. Elle a déjà œuvré à Tokyo en 2021, où six cas de dopage avaient été détectés, puis à Pékin en 2022, où l’affaire de la jeune patineuse russe Kamila Valieva, contrôlée avant les JO à la trimétazidine et finalement suspendue quatre ans, avait fait grand bruit.
Source : www.20minutes.fr