Le 19 mai est une date essentielle pour des millions de personnes à travers le monde. Elle marque la journée mondiale des MICI, ces Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin souvent méconnues, mais profondément impactantes. À travers cet événement, l’objectif est clair : faire entendre une réalité silencieuse, briser les tabous, et rappeler que derrière chaque patient·e, il y a un quotidien semé de défis, d’adaptations… mais aussi de résilience.

De plus, les MICI regroupent principalement deux pathologies : la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique (RCH). Ces maladies chroniques inflammatoires s’attaquent au système digestif, provoquant douleurs abdominales, diarrhées, perte de poids, fatigue intense, voire fièvre. Mais leur impact dépasse largement la sphère physique : isolement, anxiété, gestion sociale et professionnelle difficile… elles transforment l’ensemble de la vie quotidienne.

Ce sont des maladies invisibles : on ne les voit pas, on ne les comprend pas toujours. Et c’est justement ce qui les rend si difficiles à vivre pour les personnes concernées.

Longtemps, la prudence médicale a conduit à éviter l’activité physique chez les patient·es MICI, par crainte d’aggraver les symptômes. Aujourd’hui, les recherches sont formelles : le sport bien dosé améliore la qualité de vie, sans compromettre la stabilité de la maladie. Mieux encore, il peut en soutenir la gestion globale, au même titre que le traitement ou la diététique.

Enfin, en période de rémission, l’exercice physique régulier permet notamment de réduire la fatigue chronique, de diminuer les troubles anxieux, de préserver les muscles et les os, et de retrouver une image corporelle plus positive. Le corps, malmené par la maladie, redevient un allié.