Le gouvernement prévoyait une baisse du budget alloué au ministère des Sports de l’ordre de 391 millions d’euros.
L’amendement proposant une réduction supplémentaire de 34 millions d’euros des crédits du sport ce jeudi 16 janvier a finalement été rejeté momentanément par le Sénat.
Le mouvement sportif, déjà inquiet, a vivement a réagi en se mobilisant rapidement face à ce que le CNOSF dénonce comme une décision incompréhensible. Pour le CNOSF et le CPSF, « la France manque de clubs, d’équipements sportifs, d’éducateurs et de structures adaptées pour répondre entièrement à cette demande renforcée, souhaitée et portée par toutes parties prenantes des Jeux. Ce constat est aggravé par une décision budgétaire incompréhensible : le projet de loi de finances 2025 prévoyait déjà une réduction de plus de 100 millions d’euros du budget du ministère des Sports (hors crédits exceptionnels liés aux Jeux), portant un coup dur à un budget qui peine déjà à atteindre 1 milliard d’euros et ne représentait déjà qu’à peine 0,2 % du budget de l’Etat.
Ce 16 janvier, le Gouvernement a décidé d’aggraver la situation en déposant un nouvel amendement qui réduit de34M€ supplémentaires un budget qui devient marginal. »
Plusieurs fédérations et présidents de fédérations sont également montés aux créneaux, le foot, le judo, le rugby, le hand, le triathlon, … L’ANDES, l’Association Nationale des Elus en charge du Sport, s’est lancée dans la signature d’une tribune à paraitre prochainement pour recueillir un maximum de signatures, une tribune intitulée » ENSEMBLE, ENTRETENONS LA FLAMME DE PARIS 2024 » dans laquelle l’association appelle à garantir des financements pérennes pour le sport après les Jeux de Paris 2024…
Télécharger le communiqué de presse du CNOSF
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