Dans le cadre de son partenariat avec la Grande Cause Nationale 2024 « Bouge 30 mn chaque jour », l’Assurance Maladie lance le podcast « Bouger, c’est bon pour la santé ».

L’objectif ? Informer et sensibiliser le grand public et les professionnels de santé sur les enjeux liés à la sédentarité.

Et si, pour prendre soin de sa santé, on commençait par bouger ? En 5 épisodes, nous explorerons ensemble les bienfaits de l’activité physique sur la santé et les risques que font peser sédentarité et inactivité. Entre reportages et paroles d’experts, vous découvrirez que chaque pas compte et qu’il n’est pas besoin d’être sportif pour améliorer sa santé. Un podcast idéal à écouter en marchant ou en courant.

Alors, à vos oreilles, prêt, partez ! 

À venir une fois par mois, 4 autres épisodes approfondiront le lien entre activité physique et :

  • surpoids et obésité ;
  • handicap ;
  • santé des femmes ;
  • maladies chroniques (diabète, hypertension artérielle…).

« Bouger, c’est bon pour la santé » est un podcast labellisé Grande Cause Nationale 2024 « Bouge 30 minutes chaque jour ! ». Une production Gong pour la Caisse nationale de l’Assurance Maladie (Cnam)

 

Presque tout le monde est concerné par la sédentarité

Selon une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), 95 % des adultes Français risquent de voir leur santé se dégrader par manque d’activité physique ou un temps passé assis trop long. Les enfants d’aujourd’hui sont également davantage concernés que ceux des générations précédentes.

« Ce n’est pas l’activité physique qui est bonne pour la santé, c’est ne pas en faire qui est très dangereux », explique dans le 1er épisode du podcast le professeur François Carré, cardiologue du sport et médecin du sport au centre hospitalier universitaire (CHU) de Rennes. Bonne nouvelle pour les patients : il n’est pas nécessaire d’être sportif pour commencer à bouger.

Lutter contre les effets néfastes de l’inactivité

Depuis plusieurs années, l’Assurance Maladie opère un virage préventif dans de nombreux domaines. La prévention a pour but de « repérer au plus tôt des facteurs de risque pour limiter leurs effets délétères sur la santé », rappelle la docteure Catherine Grenier, directrice des assurés à l’Assurance Maladie. En matière d’activité physique, l’objectif consiste notamment à réduire le poids des maladies chroniques, qui engendrent des dépenses publiques croissantes.

Le premier épisode, « Lâcher la chaise » avec François Carré et Catherine Grenier, est en ligne depuis le 1er octobre. Il présente les enjeux de santé publique liés à l’inactivité et des pistes pour lutter contre ses effets néfastes. « Nous avons une addiction à la chaise », déplore François Carré, également président du comité Pour une France en forme. « Je prescris de l’activité physique à mes patients depuis plus de 40 ans. »

Une prescription non médicamenteuse qui fait ses preuves

À l’inverse de la pratique sportive, l’activité physique est accessible à tous et partout : aller au travail à pied ou en vélo, monter les escaliers au lieu de prendre l’ascenseur, etc. Il s’agit d’un traitement non médicamenteux parfois plus efficace que des médicaments sur la santé physique et/ou mentale, laquelle est mise en cause par la sédentarité.

Ainsi, les experts recommandent de remplacer le plus possible le temps passé assis par de l’activité physique et de quitter sa chaise toutes les 1h30.

Source : www.assurance-maladie.ameli.fr