Le cavalier handisport Adib El Sarakby (Orléans) est forfait pour les Jeux paralympiques, après s’être rompu les ligaments d’une cheville.

 

Le CDOS du Loiret avait connaissance de la blessure 🩼 d’Adib depuis déjà un mois, mais nous espérions une possibilité de guérisson avant les Jeux Paralympiques. 
🤞 Même si la nouvelle est dure à vivre, nous lui souhaitons une récupération totale de cette blessure sur sa jambe valide, ce qui est essentiel pour son avenir. 🤞
Le CDOS du Loiret rend également hommage à Adib pour son dévouement auprès du public Loirétain. En effet, à chaque sollicitation (et même blessé ou sans sollicitation) Adib est présent pour promouvoir son sport, sensibiliser sur le handicap, parler de son expérience aux Loirétain·e·s. C’est un exemple pour les autres athlètes de la Team Loiret, disponible et accessible à chaque instant, il est sur la première marche du podium de la générosité.
🏆 Adib, même si ce ne sera jamais une médaille olympique nous te remercions pour ce dévouement que tu as donné chaque fois, ton engagement, ta fidélité sont EXCEPTIONNNELS. 1000 MERCI à Toi.👏
l’Equipe du CDOS du Loiret

Qualifié pour les Jeux paralympiques de Paris, sous les couleurs de l’Égypte, le cavalier handisport Adib El Sarakby, installé dans le Loiret, doit renoncer, après un accident domestique, qui lui a occasionné une rupture des ligaments de sa cheville gauche.

Adib El Sarakby doit renoncer aux Jeux paralympiques de Paris. Le cavalier handisport, installé dans le Loiret (licencié à Orléans et résidant à Sury-aux-Bois), qui représente l’Égypte en compétition, est forfait, après s’être rompu quatre ligaments de sa cheville gauche, sur une mauvaise chute, lors du Grand National de Vierzon, le mois dernier.

« Sept ans que je travaille pour ça »

« Cela ne s’est pas produit à cheval, mais à l’écurie. J’ai raté une marche en rangeant mon matériel. Ma cheville valide (il est hémiplégique du côté droit, de naissance) m’a lâché. Je suis allé aux urgences le jour même. On m’a d’abord diagnostiqué une entorse, avant qu’une IRM mette en évidence une rupture de plusieurs ligaments », raconte le Loirétain de 43 ans, « touché par la nouvelle », et qui « essaye de relativiser »  à présent. « C’est dur, car ça fait sept ans que je travaille pour ça, j’aurais tellement aimé y aller. Ce qui m’a consolé, c’est quand j’ai rencontré une classe avec un enfant handicapé il y a une quinzaine de jours. Sa maîtresse m’a dit qu’il avait interagi avec la classe pour la première fois grâce à ce moment. Si j’ai au moins contribué à ça, je n’ai pas tout perdu », assure-t-il.

« Tout ne dépendra pas de moi »

Pas verni, Adib El Sarakby avait déjà manqué les Jeux de Tokyo, en 2021, en raison de la blessure de son cheval cette fois, quelques semaines avant l’évènement. Il a très envie de se projeter sur Los Angeles 2028, mais il sait les obstacles nombreux : « Mon cheval qui a déjà 13 ans ne pourra plus m’accompagner. Il faut aussi financer ce projet paralympique, très onéreux, de l’ordre de 80.000 euros par année, soit près de 350.000 euros sur l’olympiade. Tout ne dépendra pas de moi », assure le multiple champion de France de para-dressage.

Source : la république du centre