Chaque année, le 30 avril, la journée de la non-violence éducative nous invite à questionner nos pratiques éducatives, que ce soit à la maison, à l’école… ou sur les terrains de sport. Car oui, dans le sport aussi, la violence éducative existe. Parfois cachée, parfois minimisée, elle peut prendre des formes multiples : cris, humiliations, silence, isolement, sur-pression ou dévalorisation constante.
Dans le cadre sportif, les éducateurs ont une obligation de sécurité envers les pratiquants, au sens physique, mais aussi psychologique. Ce principe est rappelé dans le Code du sport, mais aussi dans les politiques publiques actuelles, qui mettent de plus en plus l’accent sur la lutte contre les violences dans le sport.
Des structures comme la nôtre (CDOS du Loiret) ou la DRAJES Centre-Val de Loire accompagnent les clubs avec des ressources adaptées, des temps d’échange, ou encore des outils pratiques pour prévenir les dérives éducatives.
La violence dans le sport n’est pas toujours évidente à détecter. Elle se loge dans des habitudes anciennes : « le sport, c’est dur », « il faut apprendre à encaisser », « ça forge le caractère »… Pourtant, une pédagogie bienveillante, basée sur la communication, l’encouragement et la confiance, est plus efficace à long terme et surtout plus respectueuse du développement des jeunes.
Se former à ces approches, c’est reconnaître que l’éducateur est aussi un tuteur de résilience et de bien-être.





