Althys Ferbus-Boisdet (Marcilly) avec le trophée sur la plus haute marche du podium. (Photo Tom Stevens, FF Golf) © La République du Centre
Althys Ferbus-Boisdet aura été impérial jusqu’au bout. Vainqueur des qualifications et dominateur dans le tableau final, depuis le début de la semaine, le joueur de Marcilly a remporté le titre de champion de France U12, ce samedi 26 juillet, au golf du Gouverneur, près de Lyon.
Un finish de haut niveau
Mais rien ne pouvait arrêter Althys Ferbus-Boisdet dans sa marche triomphale. À égalité à mi-parcours, il est parvenu à prendre le meilleur sur le retour, avant de porter l’estocade sur le N.16 (4 et 2) pour aller chercher ce titre de champion de France.
Althys Ferbus-Boisdet a fait parler sa puissance au drive tout au long de la semaine. © Tomas Stevens – FF Golf
Un talent très précoce
D’une étonnante maturité, le joueur de Marcilly a dominé ses 87 adversaires pour devenir le meilleur joueur français en U12, samedi 26 juillet, près de Lyon. Pour la plus grande joie de ses proches et de ses coaches. Son portrait par La Rep’ :
Vingt-quatre ans ! Vingt-quatre ans que le Loiret attendait un nouveau titre de champion de France chez les garçons après celui obtenu en U14 par Alexandre Kaleka en 2001. Althys Ferbus-Boisdet a comblé ce vide, samedi 26 juillet, en s’imposant chez les U12, sur le parcours du Gouverneur, près de Lyon.
La semaine a été exigeante physiquement avec sept parcours en six jours, et mentalement avec des duels en match-play pour finir. Mais à l’arrivée, le bonheur de rentrer le dernier putt de la victoire, de soulever le trophée et de partager son bonheur avec ses proches.
« Le meilleur joueur de toute la France »
Dimanche 27 juillet midi, après une nuit pour digérer toutes ses émotions, le joueur de Marcilly savourait tranquillement. « C’est une fierté. On se dit qu’on est le meilleur joueur U12 de toute la France, ce n’est pas rien ! », lançait-il. « Et l’objectif fixé en début d’année est atteint. »
Troisième la saison dernière alors qu’il n’était que première année, Althys Ferbus-Boisdet pouvait effectivement nourrir de légitimes ambitions. Encore fallait-il les assumer.
Une préparation mentale
« On a beaucoup insisté avec de la préparation mentale. Cela lui a donné confiance, mais il a su rester humble tout en continuant de travailler », explique Roman Lissowki, son coach à Marcilly, présent cette semaine, avec Paul Da Silva, l’entraîneur de la ligue.
Althys Ferbus-Boisdet a joué le feu lors des qualifications (1er des 87 joueurs) avec notamment une carte de 63 (-8). « J’ai planté les mâts et surtout rentré les putts. C’est la première fois que je jouais aussi bas. »
Place ensuite au tableau final à élimination directe pour les 32 meilleurs, en match-play. Bref, on repart de zéro et ça se joue en duel, au trou par trou. « Il faut être hyper concentré car tout peut aller très vite », explique le Marcillois qui, dès les seizièmes jusqu’à la demi-finale, n’a quasiment jamais été mené au score.
« Content pour Althys »
« C’était la tactique choisie avec les coaches : partir fort pour forcer l’adversaire à commettre des erreurs. » Et en finale, à égalité avec le Marseillais Paul Joly à mi-parcours, il a accéléré sur le retour pour l’emporter au trou N.16.
Au bord du green, Élise, sa maman, pouvait enfin savourer. « La semaine a été longue et c’est très prenant, mais l’entourage est très important. Il ne faut pas communiquer notre stress et rester toujours positif », avoue-t-elle.
« J’étais surtout contente pour Althys qui a beaucoup travaillé depuis un an et pour ses coaches. Ils font tout pour permettre aux joueurs d’aller le plus haut possible, mais en respectant l’enfant. »
« C’est vraiment bien que Roman soit nommé aux Trophées du sport de La Rép’. Il le mérite, c’est une personnalité extraordinaire. » Elise Ferbus (Maman d’Althys)
Une maturité précoce
Le coach, lui, est resté pragmatique. « Althys n’a pas forcément bien joué cette semaine, mais il a surtout été performant sur les coups importants. Cela a été sa force. Ce titre est évidemment une très grande satisfaction, mais pour moi, ce n’est pas une surprise » , affirme Roman Lissowski.
Depuis que son élève est arrivé à Marcilly après avoir tapé ses premiers drives à Limère, il a tout de suite décelé « son potentiel physique et sa maturité impressionnante pour son âge. Il est capable de s’organiser, de s’entraîner seul. »
Papy Daniel est heureux
Une maturité précoce liée sans doute au décès de son papa, alors qu’il n’avait pas quatre ans. « Je n’ai pas beaucoup de souvenirs. Mais mon grand-père (Daniel), a été très présent. C’est lui qui m’a fait découvrir le golf, qui m’a emmené un peu partout. Il a été mon premier coach ! » Et aujourd’hui, papy Daniel est le plus heureux des hommes.
Source : https://www.larep.fr/