Chaque année, le 21 juillet marque la journée mondiale de la malbouffe. Un clin d’œil qui amuse, interpelle parfois… mais qui soulève surtout des questions essentielles sur notre rapport à l’alimentation moderne. Car derrière l’humour du nom, se cache une réalité de plus en plus ancrée dans nos modes de vie.
La malbouffe ne concerne plus seulement les fast-foods ou les excès ponctuels. Elle s’est infiltrée dans le quotidien, dans les habitudes de consommation, dans les rayons des supermarchés, et parfois même dans nos réflexes mentaux : grignoter par automatisme, choisir la rapidité à la qualité, ou confondre fatigue et faim. Et tout cela, souvent, sans même en avoir conscience.
Ce que cette journée mondiale nous invite à faire, c’est justement ça : reprendre conscience. Revenir à l’essentiel. Non pas pour culpabiliser, mais pour comprendre. Comprendre ce qui compose réellement les produits que nous consommons. Comprendre comment notre environnement alimentaire influence nos décisions. Comprendre aussi pourquoi il est si difficile de “bien manger” dans un monde où tout pousse à aller vite.
D’un point de vue sociétal, la malbouffe révèle aussi des inégalités fortes : d’accès aux produits frais, de temps pour cuisiner, de connaissances nutritionnelles. L’alimentation équilibrée, parfois idéalisée sur les réseaux, reste un défi concret pour beaucoup. Et c’est là que l’information joue un rôle clé : mieux informer, c’est mieux armer.
À travers cette journée symbolique, il est donc possible de renverser la logique. Et si au lieu de célébrer la malbouffe, on en profitait pour explorer de nouvelles alternatives ? Des recettes simples à refaire à la maison. Des initiatives locales pour consommer autrement. Des astuces pour mieux manger sans exploser son budget. Des manières plus conscientes d’écouter son corps et ses vrais besoins.
Enfin, cette journée est aussi l’occasion de relier l’alimentation à tout ce qu’elle influence : notre énergie, notre humeur, notre productivité, notre sommeil, notre santé mentale. Car manger, ce n’est pas seulement se nourrir. C’est prendre soin de soi. C’est créer du lien. C’est faire un choix, même minuscule, qui peut avoir un effet positif durable.






