Sur la piste, les athlètes courent dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Mais pourquoi ? 

Lors des premières éditions des Jeux olympiques, de 1896 à 1912, les athlètes couraient dans le sens des aiguilles d’une montre. C’est-à-dire de droite à gauche quand l’on regarde la piste depuis les gradins. Dans ce sens, en enchaînant les sprints et les relais avec la corde – la ligne la plus courte du stade à l’intérieur de la courbe -, les coureurs ont commencé à se plaindre d’être déséquilibrés et moins performants. Ils ressentaient de mauvaises sensations dans les virages.

C’est pourquoi la Fédération internationale d’athlétisme a tenté une nouvelle règle : faire courir les athlètes dans le sens contraire du cadran, au risque de les déboussoler. Mais pas du tout, ce sens est validé et en 1913, la règle est entérinée.

Gagner des secondes

Le sens vers lequel les athlètes lancent leurs foulées a son importance physique et scientifique. Les études l’ont prouvé : courir dans le sens inverse des aiguilles d’une montre améliore la circulation sanguine ce qui permet de booster les performances des athlètes. Un scientifique Japonais a également établi que les athlètes se sentaient plus à l’aise en courant avec la corde sur leur gauche pour des raisons de coordination et de perception dans l’espace. Un phénomène qui se joue au niveau du cerveau.

Des expériences testées sur des athlètes professionnels ont prouvé aussi qu’en changeant le sens de leur course, ils gagnaient de précieuses secondes sur le chrono à l’arrivée !

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Source : Ouest-france