Dans le monde du sport, la santé et la sécurité des athlètes est primordiale. Que vous soyez sportif amateur ou professionnel, le certificat médical de non contre-indication à la pratique sportive est une étape incontournable avant de vous engager dans une activité physique. Mais que recouvre réellement ce document ? Pourquoi est-il essentiel non seulement pour garantir votre sécurité, mais aussi pour respecter les réglementations en vigueur ? Dans notre article, nous vous proposons de (re)plonger au cœur des modalités relatives au certificat médical pour le sport, afin de démystifier ce processus parfois perçu comme une simple formalité.
En effet, le certificat médical n’est pas qu’une simple obligation légale : il est un gage de sérieux et de prévoyance. Comment le certificat médical peut-il varier selon les types d’activités sportives ? Dans quels cas est-il obligatoire ? Quelle est sa périodicité ? Avec des réponses claires et des conseils pratiques, cet article vous aidera à naviguer dans cet univers souvent méconnu. Préparez-vous à découvrir tout ce que vous devez savoir pour pratiquer votre passion en toute sérénité ! Restez avec nous et éclaircissons ensemble les enjeux cruciaux autour du certificat médical pour le sport.
En cette période de rentrée sportive il est utile de rappeler que la loi n° 2022-296 du 2 mars 2022 et ses textes d’application ont introduit de nouvelles dispositions du code du sport relatives au contrôle médical préalable à la pratique du sport .
Dorénavant, à l’exception des disciplines à contraintes particulières, pour obtenir ou renouveler une licence et participer à une compétition sportive autorisée par une fédération délégataire ou organisée par une fédération agréée, la présentation d’un certificat médical d’absence de contre-indication (CACI) à la pratique sportive n’est plus obligatoire sauf si la fédération en question l’exige.
- Pour les personnes majeures, ce sont les fédérations sportives qui décident si la présentation d’un CACI est nécessaire pour la délivrance d’une licence ou la participation à une compétition sportive, selon une fréquence qu’elles déterminent. Cette décision est prise après avis de la commission médicale de chaque fédération qui doit également fixer la nature, la périodicité et le contenu des examens médicaux liés à l’obtention de ce certificat, en fonction des types de participants et de pratique. L’inscription à une compétition sportive autorisée par une fédération délégataire ou organisée par une fédération agréée est subordonnée à la présentation d’une licence de la fédération pour la discipline concernée par la compétition ou d’un CACI pour les personnes non licenciées, si la fédération en question l’exige. Par ailleurs, chaque fédération peut dresser la liste des licences délivrées par d’autres fédérations agréées ou délégataires permettant de participer aux compétitions sportives qu’elle organise ou autorise.
- Pour les personnes mineures, l’obligation de présenter un CACI a été supprimée, seule est exigée la présentation d’une attestation du renseignement d’un questionnaire de santé (cf article A.231-2) pour lequel il a été répondu par la négative à l’ensemble des questions. Dans le cas contraire, une réponse positive à au moins une des questions nécessite une consultation médicale, muni dudit questionnaire, à l’issue de laquelle un CACI pourra éventuellement être délivré et présenté à la fédération, au club ou à l’organisateur. Important : ledit questionnaire de santé n’est jamais remis à la fédération, au club ou à l’organisateur de la compétition, seule la présentation de l’attestation est requise. Pour mémoire, les mineurs sont soumis à des examens de santé réguliers obligatoires prévus par le code de la santé publique (cf article R.2132-1) au cours desquels le médecin devra rechercher d’éventuelles contre-indications à la pratique sportive.
- Pour les compétitions transfrontalières les participants sont soumis à la réglementation de leur lieu de résidence quant aux conditions d’inscription.
- En ce qui concerne les disciplines à contraintes particulières (cf article D.231-1-5 du code du sport) , pas de changement, il convient toujours de présenter un certificat médical datant de moins d’un an établissant l’absence de contre-indication à la pratique de la discipline concernée, en respectant les caractéristiques de l’examen médical fixé par arrêté (cf article A.231-1 du code du sport), pour la délivrance ou le renouvellement de la licence ainsi que la participation à des compétitions.
Vous trouverez ci-dessous un tableau récapitulatif relatif aux modalités du contrôle médical préalable à la pratique sportive selon les différentes situations.
Télécharger le tableau récapitulatif des modalités du contrôle médical
Source : sports.gouv.fr